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Etat de services de Maxime LEMORE

Maxime LEMORE est né le 21 mars 1896 à Saint-Arnoult, mais réside à Saint-Rimay. Après sa période d’instruction, c’est dans le secteur de Bois-le-Prêtre que Maxime rejoint le 168ème Régiment d’Infanterie. Après un bref repos en juin 1915, son unité est engagée sur le front d’Argonne dans un secteur où le terrain a été complétement bouleversé par l’artillerie allemande. Un nouveau système de défense est créé sous la chaleur à la mi-juillet par le 168ème ce qui lui permet de lancer une attaque qui est bloquée par l’ennemi. En septembre 1915, on le retrouve en Champagne où, après des travaux d’approche, il participe à une nouvelle attaque le 25 septembre. En quelques heures, une avance de 2 km est réalisée au prix de nombreuses pertes. Sous la poussée incessante des allemands, ce qui reste des bataillons est forcé de lâcher le terrain conquis. Le soir, il manque 47 officiers et 1100 hommes. Dès le 26, le 168ème est relevé.

Le régiment se réorganise en novembre et décembre dans la région de Rambervillers. Début janvier 1916, il monte en ligne dans un secteur à l’est de Lunéville où les combattants ne sont pas épargnés par la pluie, la boue, la neige et le froid. A part une attaque de diversion le secteur reste calme.

le 25 mars 1916, Maxime LEMORE passe au 82ème R. I. pour une courte période de 4 mois où son régiment cantonne et effectue des travaux près de Saint-Dizier. Le 23 juillet 1916, il est muté au 6ème R.I. qui, en alternance avec le 12ème R. I. reprend les tranchées ennemies à la côte 304. Le secteur est calme et les efforts portent sur l’organisation de la position. Le régiment est relevé le 29 octobre et transporté à Pretz-en-Argonne où il est mis à l’instruction. Ramené en ligne le 28 novembre à la côte du Poivre, sa mission est de préparer l’attaque prévue en décembre.  Sous le feu énergique de l’artillerie allemande, les Poilus s’attellent à la besogne. Leur travail est méritoire, car les bombardements ennemis détruisent presque chaque jour le travail exécuté la veille. Le 14 décembre, le 6ème R. I. livre aux troupes d’attaque une organisation aussi complète que possible et passe en réserve. L’assaut ayant parfaitement réussi, les hommes du 6ème sont employés en ligne dès le 16 décembre, soit comme travailleurs, soit pour tenir les avant-postes. C’est à partir de cette période que Maxime LEMORE est blessé et transporté à l’ambulanc 12/20 à Souhesmes-Rampont. Il décède à la suite de ses blessures le 25 décembre, le jour de Noël, âgé de 20 ans.

Mort pour la France, son nom figure sur le monument aux morts de Saint-Rimay.

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