Préserver le patrimoine archéologique, historique et culturel de Montoire et ses environs

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W3, quartier général allemand, la visite commentée…

L’association Hist’Orius vous propose une visite commentée, à pied, sur le site W3… 

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La ville de Montoire (Loir-et-Cher) est connue pour la célèbre rencontre entre Pétain et Hitler en 1940, beaucoup moins pour avoir abrité le quartier général des forces allemandes. De gigantesques constructions souterraines, dont un bunker construit pour Adolf Hitler.  Aujourd’hui, les vestiges subsistent, et racontent cette histoire quasi tombée dans l’oubli.

Après l’invasion des pays du Nord de l’Europe, le Führer Adolf Hitler et son état-major ont fait construire trois quartiers généraux :

– W1 à Brûly de Pesche (Belgique),
– W2 à Margival près de Soissons (Aisne),
W3 à Saint Rimay (Loir-et-Cher), afin de pouvoir diriger, au plus près et en toute sécurité, les opérations militaires sur le front de l’Atlantique, en cas de débarquement.

 

Visite commentée par Jean-Pierre Gort votre dévoué serviteur…

En juin 1942 commence la construction de W3 sur le site de St Rimay.

Pendant quatorze mois, les troupes allemandes occupèrent les lieux et firent édifier différentes installations par de nombreux ouvriers volontaires, prisonniers de guerre ou requis, français ou étrangers, sous le contrôle de l’organisation TODT. L’ensemble est constitué de deux importants bunkers, d’un central électrique, d’un central téléphonique et de nombreuses constructions : stands de DCA, abris, puits, citernes, murs pare-éclats abritant des baraques. Le chantier prit fin en août 1943. Les collines environnantes furent équipées d’observatoires, de blockhaus et de plates-formes prévues pour des pièces de DCA.

Avant de quitter MONTOIRE, visitez la Gare Historique, lieu historique de la Seconde Guerre mondiale. En effet, c’est dans cette gare qu’eurent lieu les entrevues entre Adolf Hitler, Philippe Pétain et Pierre Laval les 22 et 24 octobre 1940…

 

Vidéo de France 3 Centre – Val de Loir de 2015…

Le tunnel…

En cas d’attaque aérienne, le train pouvait se mettre à l’abri dans le tunnel de Saint-Rimay proche. Les portes blindées, qu’on peut voir aux entrées de ce tunnel, furent installées en 1943. Un poste de commandement allemand fut créé à Saint-Rimay et Thoré-la-Rochette , en liaison directe avec Berlin (Il ne fut jamais utilisé).
Plus tard,  en 1942, ce tunnel aura un rôle quand Saint-Rimay sera choisi comme quartier général d’Hitler pour faire face à un éventuel débarquement sur la côte Atlantique. Mais le débarquement sur la côte Atlantique n’ayant jamais eu lieu, Saint Rimay et le W3 (nom de code du quartier général) sont finalement abandonnés.

La gare de Montoire-sur-le-Loir, située à moins de 5 kilomètres du tunnel fut choisie comme lieu de stationnement du train blindé d’Adolf Hitler pour les entrevues que celui-ci eut avec Pierre Laval le 22 puis le 24 octobre 1940 avec le maréchal Pétain. La gare présentait l’avantage de ne pas être très éloignée du trajet Paris-Hendaye, Hitler rencontrant le général Franco dans cette ville frontalière le 23 octobre, et de permettre au train de se réfugier dans le tunnel de Saint-Rimay en cas d’attaque aérienne. Contrairement à la légende et aux idées reçues, l’entrevue s’est déroulée devant la gare de Montoire et non dans le tunnel de St Rimay.

Fin 1942 ou début 1943, le tunnel est fortifié par l’organisation Todt avec l’installation de portes blindées (encore visibles), de deux blockhaus (toujours en place) à l’entrée Nord et de bunkers à proximité et de plusieurs batteries antiaériennes disséminées dans les alentours, sur les hauteurs de Saint-Rimay. Un train bureau aménagé, pourvu de moyens de transmissions, y séjourna de longs mois ainsi qu’une petite garnison.

À 800 mètres du tunnel, il est possible de trouver les restes des installations électriques et du central téléphonique directement relié à Berlin. Le tunnel devait abriter le Wolfsschlucht III (« ravin du loup ») ou W3, un des vingt Führerhauptquartiere, les quartiers généraux du Führer, disséminés en Allemagne et en Europe occupée, mais qui finalement n’y sera jamais installé (le nom du site reprenait le thème du loup cher à Hitler, il existait un Wolfsschlucht I situé en Belgique au Brûly-de-Pesche près de Couvin d’où Hitler supervisa une partie de la bataille de France en juin 1940 et un Wolfsschlucht II, en France, à Margival dans l’Aisne, où Hitler se rendit une fois en juin 1944, dix jours après le débarquement allié en Normandie).

Toutes ces installations défensives autour du tunnel furent cependant inutiles car le site, peut-être à cause de son armement dissuasif, n’a jamais subi la moindre attaque aérienne.

Poignée de main Pétain-Hitler à Montoire

Téléphone : 06 72 46 13 39
Courriel : jeanpierregort@gmail.com


 

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