Le 5 janvier 1887, Mr Joseph ARNOULT, charron de métier au bourg de Ternay, découvrait six cercueils en pierre, dans son jardin, en arrachant un noyer qui n’ avait pas résisté au grand hiver.
Ces cercueils se trouvaient à une profondeur d’ environ cinquante centimètres. Ils étaient fermés par des couvercles, également en pierre.
Dans chacun de ces cercueils reposait un squelette, les pieds dirigés vers l’ Est, les bras repliés sous la colonne vertébrale, et la tête penchée.
Les journaux du Vendômois se firent l’écho de cette découverte, ce qui amena Mr Ernest NOUEL, membre de la Société Archéologique du Vendômois, à se transporter sur place. Ce qu’il fit le 20 Mars 1887, accompagné de son collègue MARTELLIERE, ainsi que de membres de la Société des Amis des Arts de Blois.
C’est là, qu’il recueillit des renseignements auprès de Mr ARNOULT et du Curé BONSERGENT (deux cercueils se trouvaient dans la cour du presbytère).
Selon le docteur YVON, médecin à Montoire, qui avait examiné les squelettes, l’un d’eux avait une taille d’environ 1,95m .
Ces cercueils, en pierre calcaire du pays, avaient une forme d’auge. Sur la face interne des couvercles, on pouvait voir des hachures penchées.
On découvrit, près des squelettes, divers objets : anneau en cuivre, perle de collier etc…
D’après Mr NOUEL, ces tombes pourraient remonter à l’époque mérovingienne.
Le terrain de ces découvertes était situé près du chemin qui montait de Ternay vers les Hayes et d’un autre chemin, plus ancien, qui prolonge le premier en ligne droite.
Alain PIONNIER
Sources : Gallica BNF, Bulletin Société Archéologique,
Scientifique et Littéraire du Vendômois (1887)