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Clairière de Rethondes, symbole de la Liberté en Forêt de Compiègne

   

 

La clairière de Rethondes, lieu de mémoire symbolisant la fin de la guerre 14-18

Au cœur de la forêt de Compiègne, la Clairière de l’Armistice à Compiègne fut le théâtre de faits historiques majeurs. Située à deux kilomètres de la gare de Rethondes, elle accueille les trains des chefs d’États-majors alliés et allemands lors de l’Armistice du 11 novembre 1918. Le wagon du maréchal Foch, aménagé en bureau, est le lieu des négociations.

La Clairière de l’Armistice : Symbole de la liberté

L’Oise est devenue, le 11 novembre 1918, le symbole mondial de la liberté dans le monde après quatre ans d’un conflit qui laisse l’Europe exsangue. A 6 heures du matin, la fin de la première guerre mondiale est signée. Le maréchal Foch, généralissime des armées alliées et le général Weygand reçoivent la capitulation de la délégation allemande envoyée par la toute nouvelle république de Weimar. En 1922 à l’initiative du journal ”le Matin”, cette page de l’histoire de France est immortalisée par le Président Millerand, le wagon devint un lieu de commémoration. D’abord exposé aux invalides, il fut ensuite transporté dans la Clairière en 1927. Un musée y fut construit. Le site sera jusqu’en juin 1940, le symbole de la victoire et de la paix et le théâtre de nombreuses cérémonies nationales…

Territoire carrefour au cœur de la Grande Guerre, département stratégique et dernier rempart avant Paris, l’Oise fut aussi le premier département à redevenir français et accueillit la signature de l’armistice à Compiègne, qui devient alors le symbole de la Victoire et de la Paix.

La Clairière de l’Armistice, tranquille place au cœur de la forêt compiègnoise, est soudain entrée dans l’Histoire, symbolisant aux yeux du monde entier la fin des hostilités de la Grande Guerre, le terme de quatre années d’un conflit effroyable.

Nous sommes dans la nuit du 10 novembre 1918, le wagon de chemin de fer, utilisé par le Maréchal Foch comme wagon bureau, stationne depuis le 7 novembre au soir sur une double voie ferrée que l’artillerie française avait aménagée durant la guerre. Le Maréchal y reçoit les Allemands le 11 novembre à 2h15, qui acceptent de signer l’Armistice à 5h15. L’accord prend effet « le 11 ème jour du XIe mois à 11 heures précises. »

La Clairière de l’Armistice, aussi appelée Clairière de Rethondes, est la clairière où se trouvait le wagon dans lequel furent signés l’armistice du 11 novembre 1918 entre la France, ses alliés et la république de Weimar, puis l’armistice du 22 juin 1940 entre la France et le Troisième Reich.

Si le wagon original n’est plus, détruit sur ordre d’Hitler après l’Armistice vengeur de 1940, son jumeau ne cache rien de l’instant crucial et révèle où étaient placées les différentes personnalités au moment de la signature. À côté du wagon, le musée mémorial de l’armistice abrite près de 800 photos stéréoscopiques en noir et blanc, saisissants témoignages de la vie des poilus, de la mobilisation, de Verdun, de la fête de la Victoire.

On y mesure l’ampleur de l’espoir qui renaît de mener à nouveau une existence paisible, dans la conviction que cette guerre sera la Der des Der…

En novembre 1918, l’Allemagne est à bout de force. Le 8, une délégation d’émissaires allemands traverse le front et rejoint la clairière de Rethondes. C’est le lieu choisi par le maréchal Foch pour mener les négociations, à l’abri des regards. Deux trains y sont stationnés. L’un abrite l’état-major français, l’autre les représentants allemands. Pendant plusieurs jours, dans une ambiance brumeuse et très fraîche, les conditions de l’Armistice sont discutées, alors qu’en Allemagne, la révolution éclate. Le 11, dans le wagon-bureau du maréchal Foch, le texte est signée. La guerre est terminée.

Signature de l’armistice entre la France et l’Allemagne, le 22 juin 1940 à Compiègne (Oise), en présence d’Adolf Hitler (à gauche) et du général Charles Huntziger (à droite), qui préside la délégation française. “Je tiens à vous dire qu’il y a certaines conditions que nous n’accepterons pas quoi qu’il arrive.” La voix mal assurée du général Charles Huntziger traduit le malaise de la délégation française, ce 22 juin 1940, dans la clairière de Rethondes, à l’heure de signer le document entérinant la défaite de la France tendu par le représentant du Troisième Reich. Un moment d’histoire gravé dans un enregistrement sonore secret, dont le contenu est révélé pour la première fois dans le deuxième volet du documentaire 1940, les secrets de l’armistice, diffusé sur France 5.

le Mémorial de l’Armistice à Compiègne,
le Musée de Péronnela Coupole de St-Omer,
le Resto’ Snick,
le Blockhaus d’Eperlecques,
la Cristallerie d’Arques
le Centre Nausicaa de Boulogne-sur-Mer.

 

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